Les attentes du public ont toujours été au coeur des préoccupations des directeurs des enseignes les plus prestigieuses. Cet aspect prend un sens tout particulier à notre époque où le goût du public reste très attaché à l’ image de marque suscitée par le nom même du cirque alors que des pressions constantes pèsent sur l’ activité depuis le début des années 2000 en accentuant la polémique sur les spectacles animaliers.
Des générations de dresseurs : les frères AMAR et BOUGLIONE
Ainsi des enseignes comme Bouglione, Amar, Pinder ou Médrano se sont construites autour de l’ image centrale de générations de dompteurs qui a façonné leur identité. C’ est tout particulièrement le cas pour les frères Amar et Bouglione dont la renommée s’ est érigée autour de cette activité qui est en quelque sorte l’ adn de leur profession.
Ce patrimoine enracine profondément ces dynasties de cirque dans une conception du spectacle où la présence de numéros animaliers est l’essence même de toute programmation réussie. Elle intervient ainsi comme l’ élément majeur d’ une formule riche et variée dans la succession des différentes parties du spectacle où qualité rime avec authenticité.
Dans un pays comme la Belgique, où la nouvelle réglementation entrée en vigueur le 13 décembre 2013 impose des restrictions sur les numéros animaliers, il est pertinent de faire remarquer qu’ un parc comme Pairi daiza propose à son public des numéros avec des éléphants qui font étrangement penser à ce qu’ Alexandre Bouglione, sillonnant ce pays, présentait dans son cirque. Ce qui a suscité chez lui une certaine forme d’ incompréhension et qui lui a permis de souligner que le public est toujours très réceptif pour ce type d’ attraction.